Retour vers d’où je viens

La voiture c’est fini. Je suis un piéton. Ça me change. Voilà près de 15 ans que j’ai une voiture pour faire tous mes déplacements. Je dois avouer, j’ai toujours eu de la chance de ce côté là : les parents qui me prêtaient leur voiture, ma propre voiture puis une voiture de société. Je n’ai jamais vraiment du prendre les transports en commun. J’ai donc pris le bus ce matin pour me rendre à mon rendez-vous de 11h en centre ville.  La TEC, ahhh la TEC. La société  des transports en communs et leur réseau hyper fourni, hyper précis… Vous ressentez une point d’ironie? C’est tout à fait le cas. Continue reading Retour vers d’où je viens

Ballade dans le Haut-Rhin

Ok, j’ai décidé de m’installer à Strasbourg. C’est une chose. Mais je veux aussi découvrir l’Alsace. L’Alsace, c’est une région de France. Elle regroupe le Haut-Rhin (au sud) et le Bas-Rhin (au nord). Cette fois-ci, ayant une journée de libre, je me suis décidé à aller faire un petit tour dans le Haut-Rhin. Cela faisait des années que j’entendais parler de Ribeauvillé. J’ai entendu parler de son carnaval (l’imprononçable Pfiffertaj – à moins d’avoir la bouche remplie de Bretzels), mais j’ai surtout pris mon café pendant des mois dans une petite tasse verte arborant fièrement les armoiries de ce village.

Ribeauvillé est situé sur la Route des vins, à environ 45 minutes de Strasbourg. En parlant de route des vins, il parait que pour avoir son passeport Alsacien, il faut faire la Route des vins, c’est une Lorraine installée à Strasbourg qui me l’a dit. Sur les conseils d’une amie (celle qui parle du carnaval, des randos à faire dans le coins et qui est certainement la revendeuse officielle de tasses Ribeauvillé à Strasbourg…), je me suis garé en bas du village et ai traversé la seule grande rue à pied.

Comme elle me l’avait dit, on se croirait à DisneyLand. Les maisons ressemblent à des décors. Par contre, pas comme à DisneyLand, la vie semble s’arrêter entre midi et 14h. Tous les magasins sont fermés, et je n’ai pas croisé un chat. Il semblerait que ça soit plus touristique et animé en période estivale. Des images valant mieux qu’un grand discours, je vous laisse découvrir le décors :

 

Il faut le dire, j’avais un objectif précis là bas. Mon amie m’avait parlé d’un bar, LE bar de Ribeauvillé. Celui qu’il faut voir. Elle m’avait expliqué le chemin, mais en bon Belge un peu chauvin et sur de lui, je lui ai répondu : “S’il s’agit d’un bar, t’inquiète, je trouverai !” Effectivement, je l’ai trouvé. Il faut de la persévérance, car c’est vraiment au bout du village. Sur une petit place, avec une fontaine, on y trouve cette maison très typique. Malheureusement, le bar était fermé. Je n’ai donc pas pu tester l’hospitalité. Mais je dois vous avouer que ce que j’ai trouvé sur la façade de la maison n’a fait que titiller ma curiosité et mon envie de revenir pendant les heures d’ouverture. Un bar axé sur la bière ne peut que me plaire. Premièrement, ce bar offre un respect de l’or blond et de son processus de fabrication. Ne dit-on pas que la bière est la boisson des dieux? Regardez plutôt quelle est leur approche de la bière :

Évidemment, j’ai adoré! On ne met rien dans la bière !!! Tout comme on ne fait pas les frites au four! Mais ça, je vous en parlerai dans un autre article. Non content de cette première pancarte, le bar aborde fièrement la suivante, qui pour moi, colle assez bien à l’esprit liégeois. Je vous le disais, ce bar a tout pour me plaire ! 

J’étais assez déçu de ne pas avoir de CV sous la main. Tant qu’à faire et changer complètement de vie, pourquoi pas devenir barman dans un établissement qui se permet d’ouvrir seulement lorsque tout le personnel a fini de cuver de sa soirée du jour avant ! Restons sérieux, c’est pas une vie pour moi, mais c’est tentant quand même n’est-ce pas?

Après avoir été très déçu de ne pas pouvoir goûter aux délices de ce bar, je suis redescendu pour visiter le reste de la ville. Je vous partage ici les dernières photos qui m’ont marqué : la culture du Bretzel, les goodies Alsaciens (Shut up and take my money, j’veux les mêmes), et en tout bon étranger, presque expatrié, je me suis émerveillé sur une vraie cigogne. La cigogne c’est l’emblème de l’Alsace. C’était la première fois que j’en voyais une vraie en liberté (il en existe en captivité dans un parc à Strasbourg). Celle-ci était nichée sur la cheminée de la caserne des pompiers. Je n’ai pas honte de le dire, oui, j’étais fier d’en  avoir vu une !

Voici dont le récit de ma petit balade à Ribeauvillé. Dans un prochain article sur mon installation à Strasbourg, je vous raconterai certainement l’aventure des frites. Car mon prochain voyage pour le déménagement comportera une pièce maitresse de la vie d’un belge  : ma friteuse et un bloc d’OZO ! Amis Alsaciens, je vais vous apprendre à faire des frites.